Carlito, né à Nevers en 1992, est artiste peintre abstrait
mais ne se revendique pas comme tel. « Il n’est que ce

qu’il fait et ce qu’il fait n’est que ça, les couleurs
jaillissent du plus profond de ce qu’il devine en lui ». 

Admirateur des œuvres de Pierre Soulages, maître du
noir aux côtés duquel il a exposé ses productions sur
les murs de la galerie Outreloire de Nevers, Carlito fait
pourtant pleuvoir les couleurs sur ses supports.
Acrylique sur toile, sérigraphie numérique, incrustation
sur bois, peinture sur verre : sur chaque médium, ses
pigments s’étalent et les formes se tutoient sans jamais
trahir leurs propres contours. 

Hypersensible, il a toujours été bouleversé tant part la beauté que
par la dureté de la vie. Le décès de sa mère d’un cancer
l’a profondément touché, la peinture a été sa bouée de sauvetage.

Déconstruction.
« J’aime penser que ma peinture est le reflet d’une
personne se relevant de ses traumatismes. Au début de
ma création, les couleurs se mélangent de manière
aléatoire dans un geste incontrôlé, les accidents de la
vie forment une construction… Puis je commence la
déconstruction de l’œuvre, avec divers procédés afin
d’obtenir une harmonie, un équilibre ».

La douleur est le moteur, l’instinct est l’outil, et
l’inattendu est la récompense.